Pour nos emplois, nos salaires et nos conditions de travail, ne baissons pas les bras
Les quelques 127 décrets d’application ne sont pas encore publiés que les chambres patronales de nos secteurs s’emparent déjà des possibilités qui leurs sont offertes pour diminuer les conquis sociaux dans les entreprises.Vue de l’esprit pourriez-vous dire ?
Encore un message alarmiste de la CGT qui voit le mal partout
Jugez plutôt avec ces quelques exemples (la liste n’étant malheureusement pas exhaustive)
Chez AXA, la direction annonce qu’elle envisage « une refonte » du service de santé au travail sur le modèle proposé dans la loi travail.
À la MACIF et chez Generali, le temps de travail est remis en cause.
Au-delà de la nécessité d’abandonner cette loi travail qui va dégrader nos conditions de travail et de vie, les NAOE (négociation annuelle obligatoire dans les entreprises) vont débuter.
Les entreprises de nos secteurs affichent des résultats insolents.
Les salarié-e-s doivent peser sur les discussions à venir et revendiquer des augmentations de salaire pérennes.
Quant à l’emploi, les restructurations, les fusions reprennent de plus belle et à la clé son lot de « rationalisation » des emplois.
La BNPP CIB annonce un plan social, la fusion des Banques populaires Alpes, Loire-Lyonnais et Auvergne va se traduire par la suppression de plus de 200 postes….
Axa Belgique annonce la suppression de 650 emplois pour rester le leader d’assurance sur le marché belge. La direction déclare dans le même temps qu’il faudra regarder pays par pays. Aidée par la loi travail la prochaine étape risque d’être en France.
La diminution des effectifs n’est pas une fatalité, nous devons revendiquer des effectifs suffisants pour offrir aux clients, assurés, sociétaires de nos secteurs un service de qualité.
La digitalisation est une opportunité pour réduire la durée du travail et offrir plus d’emploi.
Prenons toutes et tous notre destin en main, pour que cesse la dégradation de nos conditions de travail et de vie.