Le mot d’ordre de ce deuxième confinement est encore plus clair que celui du printemps : pour le gouvernement, il faut sauver l’économie. Pourtant cette crise sanitaire se transforme en crise économique et sociale.
Malgré les millions d’aides financières de l’état ou autres exonérations de cotisations et de charges, les plans de suppressions d’emplois se succèdent quelque soit le secteur d’activité.
La précarité et le chômage s’aggravent de jour en jour sans que la crise sanitaire en soit tou- jours la cause.
Certaines entreprises de nos secteurs annoncent déjà des réductions d’effectifs.
Le gouvernement s’entête à maintenir sa réforme de l’assurance chômage et pourtant le système de protection sociale mis en place par le CNR a fait ses preuves et a permis à bon nombre de citoyen de faire face à la fermeture administrative de leur entreprise.
Quelque soit l’entreprise dans laquelle nous travaillons, nous connaissons toutes et tous, un proche, un ami, un collègue touché de prêt par le chômage ou la précarité.
La CGT réclame l’annulation de la réforme de l’assurance chômage.
Eu égard aux résultats des entreprises de nos secteurs, nous revendiquons le maintien des emplois, la transformation des emplois précaires en emplois pérennes, la transformation des CDD en CDI.
Réduire le temps de travail nous permettrait de travailler toutes et tous.
Les entreprises bancaires, assurantielles, au-delà de leur mission de financement de l’économie réelle, doivent être des entreprises socialement responsables envers les femmes et les hommes qui travaillent pour elles.
Confinés mais pas muselés, le 5 décembre mobilisons nous pour l’emploi, contre les suppressions d’emplois,le chômage et la précarité !