Les chambres patronales de nos secteurs, tout comme le gouvernement, ne veulent pas entendre l’urgence sociale.
Le Medef, syndicat des directions de nos entreprises, s’obstine à croire que seuls les impôts sont responsables de la grogne sociale.
L’impôt n’est pas un problème lorsqu’il est supporté équitablement, il est même indispensable pour financer les hôpitaux, l’éducation, les transports et infrastructures routières.
Pourtant la crise est bien plus profonde et il s’agit bien d’une autre répartition des richesses que demandent les salarié-e-s, retraité-e-s et privé- e-s d’emplois.
Dans tout le pays le mouvement dit « des gilets jaunes » ne faiblit pas et est toujours soutenu par la très grande majorité des français.
Dans nos secteurs, les résultats des entreprises, fruits du travail de toutes et tous sont excellents, les entreprises cotées continuent de verser des dividendes en progression quant aux autres elles augmentent leurs fonds propres et pour 2018, comme les années précédentes pas ou peu d’augmentations de salaires.
Les salarié-e-s méritent mieux que ça.
Parce que nos patrons ne veulent pas entendre l’urgence sociale dans nos secteurs.
Parce qu’en 2018 trop de collègues n’arrivent pas à se loger normalement ou encore finir les fins de mois sans être à découvert.
Le 14 décembre demandons notre dû
Toutes et tous en grève !
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