Une organisation rassemblée pour répondre au défi de la représentativité et de la mobilisation des ingés, cadres et techs
La CGT des ingés, cadres, techs et agents de maitrise a conclu son 18ème congrès ce vendredi 23 mars, à Perpignan.
Une organisation rassemblée
La qualité des débats a permis que le bilan d’activité et les orientations soient adoptés avec des votes très larges. Le bilan d’activité a été validé par plus de 99 % des voix. Le projet de document d’orientation par 94 % des voix. La commission exécutive a recueilli plus de 99 % des voix. Ceci a été rendu possible par des débats préparatoires approfondis avec toutes les organisations de la CGT. L’intervention de Philippe Martinez a été l’occasion de rappeler l’importance pour toute la CGT du travail de l’Ugict et le soutien de la confédération au déploiement d’organisations Ugict dans les professions et territoires.
Une direction renouvelée, rajeunie et féminisée
La Commission Exécutive a été renouvelée à 70 %, et compte davantage d’ingés, cadres et tech du privé. Paritaire, comme le bureau, elle permet à l’Ugict de continuer à mettre en cohérence les discours et les actes. Marie-José Kotlicki et Sophie Binet ont été élues cosecrétaires générales de l’Ugict-CGT.
Innover et ouvrir des perspectives d’avenir
Le document d’orientation comme les débats du congrès ouvrent des perspectives d’avenir pour le monde du travail et le syndicalisme. Numérique, environnement, définanciarisation de l’entreprise et du management, égalité F/H étaient au cœur des débats avec la volonté de l’encadrement d’être professionnellement engagés et socialement responsables. La campagne sur l’encadrement sera un outil pour porter les propositions de l’Ugict et permettre à l’encadrement de reprendre la main sur son travail. Débats en ateliers, interactivité, utilisation du numérique, les nombreuses innovations du congrès visaient à montrer une CGT en phase avec les aspirations démocratiques des ingés, cadres et tech. Initiative inédite, une vingtaine de jeunes diplômé.e.s de Perpignan ont participé à la journée porte ouverte et ont assisté aux débats du congrès.
Répondre au défi de la représentativité et de la mobilisation
Ce congrès permet à l’Ugict de lancer une dynamique pour répondre au défi de la représentativité et gagner de nouveaux droits pour l’encadrement. Premier chantier : la négociation sur la notion d’encadrement bloquée par le MEDEF alors que les baromètres révélés par l’UGICT (se référer en page 9 de ce dossier de presse) démontrent que le divorce des cadres avec leurs directions n’a jamais été aussi important. Les ingés, cadres et techs étaient nombreux à se mobiliser le 22 mars en convergence avec les autres catégories. Leur participation sera déterminante pour la suite de la mobilisation des cheminots et des fonctionnaires. L’Ugict, avec ses unions fédérales, mettra toute son énergie pour garantir rassemblement et convergences et faire de ces luttes un enjeu d’intérêt général.