Le 22 février vont se dérouler les assises de l’industrie initiées par la Confédération.
L’occasion pour nos syndicats et notre fédération de revenir sur le rôle de nos secteurs dans le financement des entreprises industrielles.
C’est une question récurrente de nos congrès fédéraux. Lors du dernier congrès nous avons réaffirmé l’importance de travailler cette question à travers le pôle public financier mais aussi en posant les pistes de travail d’une séparation de la banque de détail et de la banque de financement. Et il se pose, au-delà, la question d’un contrôle démocratique et social des établissements financiers.
Les banques ne sont pas les seules vecteurs de financement de l’industrie, les assurances en tant qu’investisseurs institutionnels ont aussi une responsabilité dans le développement de l’industrie en France.
Cela impose des revendications en termes de critères d’orientation des financements tournés vers des industries qui investissent en France, en respectant des critères de développement durable des emplois.
Pour nos syndicats cela implique un travail sur la stratégie de nos entreprises et l’orientation des investissements mais aussi sur la formation professionnelle des collègues pour étoffer les équipes d’analystes.
Les pistes de travail ne sont pas exhaustives.