Les choix ne sont pas bons
L’analyse présentée par l’expert et les propos tenus par la direction (Christian Collin) lors du dernier Comité de Groupe, n’augurent pas une embellie sociale tout au contraire. La volonté de groupe de ne plus communiquer sur la marge de solvabilité sur « fonds durs » n’est pas rassurante, pas plus que ne l’est l’amélioration de la marge de solvabilité par l’instauration d’un traité de réassurance en Vie. Démonstration s’il en fallait, que l’amélioration affichée de la santé du groupe, repose d’abord et avant
tout sur des artifices, et des mesures palliatives, mais pas sur l’amélioration des activités opérationnelles.
La Cgt marque son inquiétude et fait ses propositions
Une équation insoluble
Comme le contexte économique global, vient en outre remettre en cause les projections réalisées par
le groupe, le « tour de vis » donné déjà très largement, sur les frais généraux ne suffira pas à faire sortir
définitivement Groupama de la salle de soins palliatifs.
La Direction serrera donc un peu plus ladite vis, sur le poste le plus important des frais généraux à savoir les frais de personnel ! Pour la Cgt, l’équation qui vise à rendre un meilleur service aux sociétaires, avec moins de salariés et peu d’investissements, est une équation qui ne peut se résoudre tout en prétendant améliorer la qualité de vie au travail des salariés !
Il conviendrait tout au contraire de maintenir les organisations, redonner de l’autonomie et des marges de négociations à l’ensemble des commerciaux, définir des règles précises sur la synergie entre les réseaux, remettre le sociétaire au centre des préoccupations de tous en fournissant d’abord un véritable conseil, valoriser le travail des salariés par des augmentations de salaires dignes de ce nom.
C’est ce travail de persuasion que l’équipe mène et continuera à mener auprès des salariés pour avec eux, imposer d’autres choix pour la préservation du groupe de ses emplois et de meilleures conditions de travail.