Salariés de BPCE, toutes et tous en grève le 24 mars 2015

17 mars 2015

l’intersyndicale groupe BPCE composée des syndicats : CFDT – CFTC – CGT – FO – CFE-CGC/SNB – SUD Solidaire – UNSA

La mobilisation des salariés est devenue inévitable !

Le constat s’impose : la baisse constante des effectifs, la charge de travail qui s’en trouve accentuée, l’accroissement des exigences d’où qu’elles émanent, la pression grandissante et incessante.., tout conduit à une dégradation alarmante des conditions de travail.

La souffrance au travail : ça suffit !

Les alertes affluent de toute part, l’épuisement guette. Nombre de nos collègues craquent ou tiennent uniquement grâce aux médicaments. Confrontés à des contraintes ingérables, souvent incompatibles – pression commerciale et exigences réglementaires – certains vont jusqu’à renoncer à l’emploi qu’ils occupent… Il arrive même que d’autres passent à l’acte dans ce qui, dramatiquement, leur apparaît comme la seule issue à un problème insoluble.

L’unité syndicale comme moyen d’action

Face à la gravité de cette situation, nous avons unanimement choisi de dépasser nos différences d’analyse ou de réflexion. Ainsi a pu naître l’intersyndicale la plus complète que le Groupe BPCE ait eu à connaître depuis sa création : toutes les organisations syndicales, toutes les entreprises…
Ce rassemblement sans précédent s’est constitué autour de deux thèmes : les conditions de travail et la politique de rémunération. Celle-ci, outre l’érosion sévère du pouvoir d’achat, favorise les éléments aléatoires au détriment de la part fixe du salaire. Quant à la qualité de service offerte aux clients, elle s’est dégradée : moins de temps à consacrer à chacun, vente à tout prix, etc.

Pérol : « Ces résultats et ces succès sont les vôtres ! »

Le Groupe BPCE affiche une santé resplendissante : son résultat net passe de 2,9 Md€ en 2013 à 3,1 Md€ en 2014 ! Ce n’est pas un hasard, c’est le fruit des efforts soutenus des salariés. Au prix que l’on sait…
Après s’être fendus d’une phrase de félicitation convenue, les dirigeants s’exonèrent de toute forme de reconnaissance, sauf pour eux-mêmes bien entendu. En attestent les émoluments qu’ils s’attribuent, variant de 350 000 € pour le dirigeant local « le plus mal payé » jusqu’à près de 2 M€ pour le patron de Natixis.
Interrogé par les médias sur la grogne sociale dans le Groupe BPCE, François Pérol a balayé l’argument d’un revers de main, brocardant « ces syndicats qui veulent éradiquer le système financier ». Pourtant, les attentes pressantes du personnel supposent des réponses concrètes et recevables, sans déni, sans provocation.

Face à ce constat, l’ensemble des organisations syndicales appelle les salariés du Groupe BPCE à se mobiliser pour revendiquer une politique salariale plus juste et des conditions de travail préservant leur santé.

Signez le plus largement possible la carte pétition proposée par l’intersyndicale

Cartes RectoCartes Verso
 
 
 
 

Et rendez-vous le 24 pour une journée de grève

Télécharger le tract intersyndical Groupe BPCE – 9 mars 2015
Télécharger le communiqué de presse Intersyndicale Groupe BPCE – 9 mars 2015

2 réactions

  1. Je suis scandalisée. Les salariés se plaignent d’avoir reçu des primes inférieures à celles méritées et les responsables ont reçu des primes importantes.
    On oublie trop souvent de parler des frais bancaires scandaleux. Les premières victimes sont les clients les plus fragiles. Je me bats contre cela depuis plusieurs semaines.
    La Caisse d’Epargne a prélevé sur mon compte, depuis le 1er janvier 2014, des frais et commissions d’intervention pour un total de 1 034,22 euros.
    J’avais demandé l’année dernière le remboursement partiel des frais facturés, qui ont contribué à aggraver une situation financière délicate que je m’efforce de rétablir. Aucun accord amiable n’a pu être trouvé.
    Aujourd’hui, je me trouve dans une situation financière qui m’empêche de subvenir à mes besoins. Elle continue à prélever des commissions d’intervention, des frais de rejet de prélèvement . Mes efforts pour essayer de redresser la situation sont runiés, et je ne peux pas m’en sortir. De plus, mon compte étant de plus en plus dans le rouge, le mois suivant, mes prélévements seront de nouveaux rejetés.
    Le tribunal d’instance de Châlons a condamné la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne à verser le montant des frais, intérêts et commissions prélevés à son client depuis 5 ans. http://forum-entraide-surendettement.fr/archives/index.php?topic=4592.0
    Cette situation peut pousser au suicide…
    Il est temps de réagir !

    1. Salarié caisses d’épargne je tiens à répondre.
      Contrairement à une idée reçue les salaires des employés des banques ne sont pas mirobolants surtout pour les jeunes embauchés (à BAC + 3 minimum) : 1300 à 1400 nets par mois chez caisses d’épargne.
      A titre indicatif le premier niveau de rémunération minimal dans les caisses d’épargne est inférieur au smic.
      Le montant de remise commerciale que peut accorder un conseiller ou une agence est limité et suivi par la direction. Un dépassement du montant autorisé est passible de sanctions.

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