Les petits ruisseaux font les grandes rivières vers une confluence des luttes

1 décembre 2018

Depuis plus d’une semaine, de nombreux salariè.es, retraité.es et privé.es d’emplois expriment leur colère légitime pour vivre dignement et pour plus de justice sociale. Le prix du carburant n’a été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

L’exaspération sociale est légitime. Elle est le fruit de décisions politiques qui engendre une situation invivable pour beaucoup.

• CICE : 40 milliards de crédit d’impôt et d’exonération de cotisations
• Réforme de l’ISF, un cadeau de 3 milliards aux plus riches
• Hausse de la CSG
• Évasion fiscale : 100 milliards en 2018.

 

Cette colère, la CGT la comprend et la porte au quotidien depuis toujours dans les entreprises ou lors des négociations avec les différents ministères.

Plutôt que de faire la sourde oreille, le gouvernement et le patronat doivent entendre cette colère et répondre par des mesures concrètes aux attentes des citoyennes, des salarié.es.

Dans nos secteurs d’activité, cela fait de nombreuses années que les augmentations collectives et pérennes de salaire sont inexistantes ou au rabais et pourtant les résultats n’ont jamais été aussi bons. Ainsi ils permettent la constitution de fonds propres ou de réserves pour les entreprises mutualistes, et la distribution de dividendes toujours en progression pour les actionnaires.
Il est donc urgent de répondre aux attentes des salarié.es.

La FSPBA CGT revendique :
• L’augmentation des salaires réels
• Un salaire et une progression de carrière identiques pour les femmes et les hommes
• La prise en charge des frais de transports par les employeurs ;

Plus généralement exigeons :
• L’augmentation du SMIC à 1800€, des pensions et minima sociaux
• La TVA à 5,5 % sur les produits de première nécessité notamment le gaz et l’électricité
• Une fiscalité plus juste

Ces revendications sont urgentes et légitimes.

Le 1er décembre, quelle que soit la couleur du gilet toutes et tous en grève pour notre avenir.

 

 

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