Dans le journal LES ECHOS du 25 avril, nous apprenons que le nombre de banquiers mil- lionnaires en France n’a jamais été aussi élevé depuis quatre ans.
Le journal précise « Les évolutions salariales de BNP Paribas en France expliquent l’essentiel de cette progression »…
Or, lors des négociations annuelles, la Direction a :
- refusé de relever le budget consacré aux augmentations individuelles. Ce budget a été réduit à plusieurs reprises ces dernières années, provoquant un allongement conséquent du délai moyen entre 2 augmentations ou promotions pour la majorité du personnel de la banque (voir graphiques ci-dessous).
- consenti une augmentation collective des salaires de 0,6 % à compter du 1er avril avec un plancher annuel de 250€.
de plus, selon le journal « BNP Paribas présentera une nouvelle résolution le 24 mai à son assemblée générale en vue de doubler le plafond autorisé des bonus. »
Il est indéniable que si les salariés de la banque sont à la diète, c’est banquet pour les plus hauts salaires de la banque, ainsi que pour nos ac- tionnaires, qui ont également bénéficié d’une augmentation importante du dividende distribué.
La politique du partage de la valeur ajoutée appliquée par BNP Paribas est un parfait exemple pour démontrer que la théorie du ruissèlement n’est autre qu’une mystification.
La hausse des résultats bénéficie aux 47 plus hauts salaires en France !
