Le moins que l’on puisse dire c’est que le Président n’a en rien tenu compte de la légitime colère des travailleuses et travailleurs qui s’exprime depuis plus de trois mois.
Comme on pouvait s’y attendre, le Président a essayé de justifier à nouveau sa réforme. S’il reconnait que cette réforme n’est pas acceptée, il n’a, à aucun moment, remis en cause sa politique ultra libérale, au service des plus riches, qui suscite un rejet toujours plus important dans la population.
Une nouvelle fois, il affirme que deux années supplémentaires de travail sont nécessaires pour produire encore plus de richesses, alors que nous n’en avons jamais créé autant et que les riches ne se sont jamais autant enrichis. Pour la CGT, au contraire, il est urgent d’augmenter les salaires pour financer la protection sociale.
Il entend ouvrir trois grands chantiers, sans annoncer rien d’autre que des projets de réformes régressives déjà lancées au service du capital. En clair, le Président a livré un discours de campagne en complet décalage avec le vécu et le mécontentement des Français.es.
La CGT appelle l’ensemble du monde du travail à développer les mobilisations, notamment autour des 20 et 28 avril, et à faire du 1er-Mai une journée puissante de manifestation portant l’exigence du retrait de la réforme, de la Paix et de la justice sociale, en France et partout dans le monde.