La Fédération CGT des Banques et assurances a participé aux universités d’été d’Attac et est intervenu dans l’atelier « quelle finance voulons-nous ? ».
Notre intervention a été construite en trois points : le discours des banques, le ressenti des salariés et les revendications CGT.
Pour les banques, les règlementations sont trop contraignantes. Elles affirment jouer leur rôle dans le financement de l’économie réelle. Pourtant si les chiffres bruts des crédits aux particuliers et aux entreprises augmentent en %, la part de ce financement dans les activités de nos banques « universelles » reste inchangée dans l’activité globale de ces dernières. (30 % banque de détail ; 70 % banque de financement- BFI).
Pour les salarié.e.s des réseaux bancaires , leur travail contribue au financement de l’économie réelle..
Ils sont en première ligne :
- Quand leur entreprise pratique une tarification sans corrélation avec le service réellement rendu, qui laisse peu de place à la décision du conseiller puisse qu’automatisée et tout remboursement doit être justifié.
- Quand l’image des banques est ternie lorsque des dossiers des BFI éclatent comme la spéculation sur les matières premières alimentaires (par exemple cf rapport OXFAM)
Pour la CGT il est nécessaire
- De renforcer le pôle public financier,
- Renforcer les pouvoirs de contrôles et de sanctions de l’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution)
- Séparer les banques de détails des banques de financement,
- Revoir l’attribution et le contrôle des aides de l’état dont les banques bénéficient largement.
- Donner réellement le pouvoir de contrôle aux sociétaires des banques coopératives et mutualistes ;
- Enrichir l’information publique sur les crédits TPE/PME au niveau des régions voire des départements.