Banques Assurances : Pacte de Responsabilité, NAO… Le compte n'y est pas.

16 mars 2015

Ils encaissent le pognon, mais rien sur l’emploi

Les chiffres annoncés laissent pantois ! Les Banques et Assurances vont bénéficier de 2,3 milliards d’euros ! Sans compter les exonérations des cotisations sociales (23 md€) et la diminution de leurs contributions à la formation professionnelle. Cela n’empêche pas les patrons de crier misérer et de continuer à traiter les salariés avec mépris. Les négociations sur le pacte de responsabilité dans nos secteurs en sont une illustration frappante ; rien sur l’emploi, les conditions de travail continueront donc à se détériorer et les salariés à souffrir

Banques

Les négociations ouvertes en mai 2014 dans la branche AFB n’ont pas abouti. Après les tergiversations et les pleurnicheries patronales sur la fiscalité écrasante pour les banques, rien pour les salariés(e)s. Au terme de plusieurs mois, la chambre patronale propose 40 000 embauches sur 3 ans, à peu près le niveau d’aujourd’hui. Ces embauches, tous contrats confondus (CDD, alternance, CDI) ne compenseront pas les départs. Comment accorder du crédit à cette négociation alors qu’en parallèle LCL annonce un PSE avec à la clé plus de 4000 emplois supprimés, que la BNPP ferme des agences., pour ne citer que 2 exemples. Les fédérations Cgt, Cftc, Cgc, Fo vont demander un rendez-vous au ministre du travail

Assurances

Un accord a été trouvé. Seules la Cgt et Fo n’ont pas apposé leur signature.
Cet accord, comme dans les banques, prévoit des recrutements sans compensation réelle des départs et un recours accru aux contrats précaires (alternance, cdd, intérim, sous-traitants…). De mauvais exemples dans la profession : AIG annonce un plan de suppression d’emploi et Direct assurances annonce la délocalisation de tout un service de Rennes à l’île Maurice … Concernant la situation AIG, les fédérations CGT et FO ont demandé un rendez-vous au ministre du travail Les chambres patronales ont tenté quelques avancées sur la formation professionnelle mais aucun engagement ni sur la reconnaissance ni sur la valorisation pour les salarié(e)s. Rien de significatif non plus en matière d’amélioration des conditions de travail alors que les réorganisations
engendrant des réductions d’effectifs et la montée en charge du numérique viennent bouleverser les méthodes de travail.

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